Sulfieten, zware flessen en ander fake news over wijn
Comme pour les conseils diététiques et la science de la vaccination, les gens ont très souvent tendance à s'accrocher à des informations erronées lorsqu'il s'agit du vin. Les mythes abondent, même chez les professionnels, et ils ont malheureusement tendance à perdurer. Après tout, il est souvent plus facile de se souvenir d'une mauvaise information que de tout examiner. La situation est encore plus compliquée par la nature intimidante et ésotérique du vin.
Les mythes sur le vin apparaissent souvent lorsque les expériences de consommation quotidiennes sont difficiles ou nécessitent des explications d'un expert.
Kleven, decanteren en maancycli
Un mythe qui irrite de nombreux sommeliers est l'idée que certains vins sont meilleurs certains jours que d'autres, sur la seule base du calendrier lunaire... (sans blague) Il s'agit de la croyance des praticiens de la biodynamie selon laquelle le cycle lunaire et ses signes élémentaires (terre, air, eau et feu) influencent le goût d'un vin les jours correspondants (qui sont considérés comme des jours de racines, de fleurs, de feuilles ou de fruits).
Hm... Je vois des arguments passionnés des deux côtés, mais moi aussi j’ai beaucoup de mal à croire qu'un vin rouge a un meilleur goût sur un "jour de fruits" que sur un "jour de carottes". Chez Our Daily Bottle, nous sommes de fervents défenseurs de l'agriculture biodynamique, mais lorsque le vin a reposé en bouteille pendant quelques mois, tous les jours nous semblent égaux de toute façon. Ou du moins, c'est ce que nous pensons.
Cependant, la plupart des idées fausses sur le vin sont beaucoup moins mystiques et beaucoup plus faciles à réfuter.
Dans de nombreuses salles de dégustation, on voit des connaisseurs faire tournoyer leur Petit Verdot et leur Malbec avec enthousiasme, invariablement suivis d'un "Ooooh, regardez comme ça colle bien. C'est un bon vin." Les filets qui coulent le long du côté du verre indiquent la teneur en alcool du vin et parfois aussi sa teneur en sucre. La rapidité ou la lenteur de leur écoulement n'a rien à faire avec la qualité d'un vin.
De nombreux experts en vin autoproclamés pensent également que le vin, quel que soit son âge ou sa méthode de production, doit être décanté. La nécessité de décanter un vin, et la durée de cette opération, dépendent de nombreux facteurs. La meilleure façon de déterminer ce qu'il faut faire est de goûter le vin. Si un vin est très serré et réticent, il est conseillé de le décanter pendant quelques heures et de le réchauffer lentement à 20°C.
Kleur, sulfieten en andere (on)natuurlijke smaakstoffen
Qui ne les a pas entendues, ces histoires d'allergies aux sulfites ou de maux de tête invariablement attribués à la présence de sulfites dans le vin rouge...
Les sulfites sont des composés organiques. Produits chimiques naturels, qui se forment naturellement pendant la fermentation. Tous les vins contiennent des sulfites. Les sulfites empêchent la détérioration bactérienne, tuent les levures actives et empêchent la pourriture.
Bien que l'on estime que 1 % des personnes sont sensibles aux sulfites, la grande majorité des personnes qui se sentent mal après avoir bu du vin ont probablement simplement trop bu sans s'hydrater suffisamment.
Tous les types d'aliments et de boissons contiennent des sulfites : fruits secs, viandes, bière, boissons gazeuses et frites. Pourtant, les plaintes au sujet des maux de tête causés par des saucisses ou des abricots secs sont rares. Contrairement aux idées reçues, les producteurs ajoutent plus de sulfites aux vins blancs qu'aux vins rouges, dont les tanins agissent comme des conservateurs.
En outre, les niveaux de sulfites sont assez similaires au niveau international, mais les producteurs de l'UE et des États-Unis sont obligés de faire figurer la mention "contient des sulfites" sur leurs étiquettes, ce qui n'est pas le cas dans de nombreux autres pays.
Alors, quelle est la cause des maux de tête alloués au vin, si ce ne sont pas les sulfites?
L'excès ne nuit pas nécessairement, mais les maux de tête liés au vin peuvent résulter d'un certain nombre d'éléments présents dans le vin. Les établissements vinicoles industriels ajoutent des arômes, des produits chimiques qui détruisent les levures, des acides, de la sciure et d'autres ingrédients pour que les vins restent constants d'une année sur l'autre. Ils mélangent également les colorations (en effet, ces teintes rubis profondes sont parfois considérées à tort comme synonyme de qualité). Bien sûr, nous ne parlons pas des vins auxquels nous nous associons, Our Daily Bottle reste à mille lieues de la production de masse.
Flessen en kosten
La couleur est loin d'être la seule fausse indication de l'intégrité d'un vin.
De nombreux consommateurs pensent que les vins valent plus s'ils sont présentés dans des bouteilles lourdes. Les bouteilles lourdes sont souvent une décision marketing pour faire paraître un vin plus cher. Il n'est pas vrai que les vins en boîte sont secrètement bons. Mais au contraire, il est vrai que beaucoup de vins présentés en bouteilles ne sont pas bons. Le vin en cartons a au moins l'honnêteté d'être une option bon marché et d'être produit en masse.
Le malentendu entre le coût et la qualité est l'un des mythes les plus frustrants du monde du vin, y compris dans la communauté professionnelle.
Alors que le coût des vins rares est déterminé par la rareté, le prix de la grande majorité des vins est déterminé par le coût des "intrants", notamment l'utilisation des terres, les fûts de chêne, la main-d'œuvre, l'étiquetage, la mise en bouteille, le marketing, l'hébergement web, le contrôle de la température, l'expédition, etc.
Un acre de terre plantable dans le quartier défavorisé de Napa coûte environ 850 000 euros. Un emplacement idéal à Robertson, en Afrique du Sud, coûte moins de 18 000 EUR. Chaque vin est radicalement différent.
Le changement climatique transforme également les idées bien ancrées sur les lieux où les variétés doivent être cultivées. Ce qui a fonctionné dans le passé ne signifie pas que cela fonctionnera à l'avenir. Regardez les vins mousseux belges, dont la qualité a augmenté au cours des dernières décennies, les regions froides émergentes dont personne a pensé elles puissant atteindre la maturité, et les récents millésimes plus mûrs de Bourgogne et de Sancerre.
